Une vie de Boy de Ferdinand Oyono
- Bassirou & Yankhouba
- 21 nov. 2020
- 1 min de lecture
EXTRAIT D’UNE VIE DE BOY
ELEMENTS DE REFERENCE POUR LA SITUATION
Ferdinand Oyono, écrivain camerounais ; romancier de la génération des années 1954, période de la fin de la colonisation : engagement politique, procès du colonialisme.
Une Vie de Boy, roman publié en 1954, relate le destin tragique d’un jeune garçon noir Toundi Joseph, boy dans la résidence du commandant blanc, qui va être accusé injustement d’un vol et être battu à mort sur l’ordre du régisseur de la prison, un blanc raciste qui le soupçonnait d’avoir ébruité sa liaison avec la femme du commandant.
Cet extrait, Toundi assiste à la torture de deux de ses compatriotes noirs accusés de vol par le régisseur de prison.
PLAN DU COMMENTAIRE SUIVI
1. Du début jusqu’à « s’écriait M. Moreau » : la scène de torture
2. De « On ne pouvait pas avoir vu… » Jusqu’à « à l’Eglise et au Temple » : les questionnements de Toundi
3. De « Comme d’habitude » jusqu’à la fin : le sort des prisonniers noirs
PLAN DU COMMENTAIRE COMPOSE
La découverte des réalités de l’univers carcéral sous la colonisation
La prise de conscience du véritable visage de la colonisation
FICHE TECHNIQUE
La scène de torture
Emploi du pronom personnel « Je » : Toundi est le narrateur acteur.
Témoin par hasard d’une scène de torture « J’ai trouvé M. Moreau en train de … ».
« D’apprendre à vivre » à deux nègres: litote, mise relief ironique par la parodie du langage raciste et méprisant des Blancs vis-à-vis des Noirs..............
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